Lily Roe Scott - don't let me go

Lily a beaucoup voyagé dans sa vie, mais a vécu la plupart de sa vie en Italie x elle est revenue à Tree Hill depuis un an x Lily parle trois langues, l'anglais, l'italien et le français, ainsi que des bases en espagnol, elle aime apprendre de nouvelles langues, pouvoir parler avec le monde entier x Lily a bonne mémoire, mais surtout, elle a des mains très manuelle. Elle tient cela de son père, adorant la mécanique, elle a souvent fait de la mécanique avec son frère, il lui a appris beaucoup de chose, tout comme Keith lui avait appris avant. x Lily a toujours été une petite fille, adolescente, respectueuse et pétillante, douce. La jeune femme est toujours pareil, mais elle ne croit pas au prince charmant, elle profite, s'amuse, papillonne, mais n'arrive pas à tenir une relation, ou ne le souhaite pas, peut-être. En même temps, se faire briser le coeur, une fois, ça lui a suffit x Mais, il se passe quoi quand un test de grossesse est positif ?

« Keith Scott et Karen Roe, se sont mes parents. Je les aime, malgré que je n’aie jamais connu mon père. Je le connais à travers les souvenirs de ma mère et de ma famille, c’est peut-être bizarre, mais j’ai l’impression qu’il est souvent auprès de moi, qu’il veille sur moi. Enfin, juste de temps en temps, surtout quand je suis triste ou que je dois faire un choix. J’ai un père adoptif, Andy, il nous a apporté une stabilité avec ma mère et un cocon familial. Ma mère est heureuse et Andy est mon pap’s. J’ai reçu une bonne d’éducation, je pense, à la fois de l’amour, du respect et des règles à respecter.

J’ai beaucoup voyagé dans ma vie, surtout petite, jusqu’à mes huit ans, nous parcourrions le globe. Ma mère me faisait l’école, je n’étais pas en retard, peut-être même en avance, elle avait tellement peur que je n’ai pas le niveau adéquat à mon âge. Ils décidèrent de se poser en Italie. C’est un pays magnifique, en plus nous étions proche de la France où nous allions souvent. Les vacances scolaires, nous partions souvent quelques parts en Europe, et au moins une ou deux fois par ans en Amérique pour retrouver Lucas et sa famille avant qu’ils viennent aussi vivre auprès de nous en Italie. Quelques fois aussi à Tree Hill, pour être un peu proche de mon père et aussi du reste de la famille Scott. Je n’ai jamais su ma préférence, l’Europe, l’Amérique, le monde, j’ai aimé tous ce que j’ai pu découvrir. Mais l’année dernière, j’ai décidé de quitter l’Italie et de venir vivre à Tree Hill pour continuer mes études. J’ai eu une licence en langues étrangères en Europe et à présent je me perfectionne en littérature avec un double cursus langues pour continuer dans ma voie, je souhaiterais devenir interprète, pouvoir traduire des livres ou peut-être même pouvoir aller d’ambassade en ambassade.

Je dois l’avouer, je n’ai pas quitté l’Italie par simple envie de voir autre chose, de retourner à mes sources ou même me rapprocher de ma famille que je voyais si peu. J’ai aussi fui, fui ma peine de cœur, j’avais besoin de recommencer du début. Je ne voulais pas tomber amoureuse, je ne sais pas pourquoi, mais j’ai lu le bouquin de mon frère, le premier, toutes ses peines, ses péripéties en tout genre lié à l’amour, ça ne me donne pas envie, j’étais bien dans ma vie pénarde, sans cette connerie d’amour. Mais voilà, je suis tombée amoureuse d’un français à l’université. C’était bien, c’était beau et intense, comme les films et les romans en parlent. Comme ma mère en parle quand elle parle de son amour pour mon père et pap’s, c’est bizarre, tout de même, on peut aimer deux personnes à la fois, enfin, si elle n’est plus là, compliqué. Bref, je l’aimais, mon cœur s’emballait, j’étais comblée, nous étions tellement bien, complice, nous aimions faire les mêmes choses. Enfin, pas tout à fait, je ne savais pas qu’il aimait se retrouver au lit avec une autre. Le coup classique. « Ce n’est pas ce que tu crois » tellement prémédité, non, dehors, hors de ma vie. Il est venu pleurer à ma porte, sur ma messagerie, je n’ai même pas écouté, mon cœur était devenu en une fraction de seconde, de la pierre. Je ne voulais pas pleurer pour lui, même pas en rêve. Cette douleur quand je repense à lui, ça m’agace, j’ai horreur de ressentir encore cela. Un an que je suis partie, deux semaines après ce fameux soir, et ça me fait toujours ça. Je m’éclate pourtant, je fais ma vie comme je l’entends. J’ai un plan cul régulier depuis trois mois, c’est bizarre, je ne m’en étais pas rendu compte, je ne couche plus qu’avec lui. Il me fait rire, c’est un pote, une relation amélioré, mais sans relation. On peut coucher avec d’autres aussi, non ? C’est ce que j’ai fait, je lui ai dit sans mal, mais il l’a pas très bien pris, je n’ai pas compris. Nous avions toujours été directs à ce sujet.

Donc on s’est engueulé hier, il a commencé à me dire qu’il s’était attaché à moi, qu’il ne pensait pas n’être qu’un jouet. Ce n’est pas un jouer, je l’adore, beaucoup, d’ailleurs ça m’énerve, je ne veux pas qu’on arrête, mais pas qu’on commence quelque chose non plus, je ne veux plus avoir mal. J’ai trop pensé, le résultat a du tombé depuis longtemps. Je me suis rendue compte que j’avais du retard, mais le test c’est juste pour être sûr que ce n’est rien. Je veux des enfants un jour, mais maintenant, non pas du tout, ce n’est pas le moment et j’ai même pas de petit copain. Bon aller, je vais regarder le test. Deux traits, ça veut dire quoi ? La notice.. Oh merde. »